Salut tout le monde, ça gaze ?

Cet article va sans doute être le dernier, avant une petite pause. En effet, les prochaines étapes sont encore un peu floues, je n’ai pas de rendez-vous prévu dans les prochaines semaines. Mais bon, commençons par le début, ce sera plus clair !

Dans l’épisode précédent je me faisais inspecter le côlon et le reste du système digestif, et il ne semblait pas y avoir de problème majeur. Mais le gastrologue avait fait des prélèvements, et toutes les hypothèses n’avaient pas été levées : peut-être avais-je un estomac plein d’Helicobacter pylori ou bien peut-être avais-je des colites microscopiques dans mon côlon.

J’ai eu la réponse très rapidement lors de ma dernière consultation chez ce docteur : non. Rien de la sorte. Alors oui, il y a bien quelques petites inflammations, dont j’ai oublié le nom, à quelques endroits de mon tube digestif. Mais c’est vraiment très fréquent et ça ne veut rien dire, il n’y a pas de lien avec mes symptômes.

Bon, et alors, je fais quoi ? Eh bien, il ne m’a pas donné beaucoup d’indications. Ou plutôt si, quelques indications, mais aucun suivi, pas vraiment de conseils, et donc pas de suite très claire.

En gros, ça va être à moi d’essayer des cocktails avec ou sans tel ou tel aliment, tel ou tel prébiotique, tel ou tel probiotique. Jusqu’à ce que je trouve un truc.

J’ai compris à travers ses mots que si mes symptômes étaient vraiment difficiles à supporter, alors j’aurais la motivation, je serais capable de mobiliser suffisamment d’énergie pour trouver la cause. Huhu.

Il m’a donné un papier : la liste des aliments FODMAP, dont j’ai déjà parlé dans le premier épisode. Et il m’a dit : idéalement, il faut faire un régime strict sans FODMAP pendant au moins un mois. Puis il faut remettre dans l’assiette les aliments petit à petit, pour identifier la cause. Et voilà, c’est un peu ce que je craignais, je dois faire ça tout seul.

J’ai demandé s’il n’y avait pas d’autres choses que les FODMAP à regarder, et oui, il y en a. Le café, la cigarette (je ne fume pas) : tout ça c’est laxatif. À éviter donc. Et je me rappelle de ce qu’il avait dit : l’alcool n’est pas bon non plus, ça génère des inflammations.

Par conséquent il va falloir que je me motive à faire un régime :

  • sans FODMAP (plein de fruits, de légumes, certaines céréales…)
  • sans trop de café, que j’aime bien surtout pour le café gestuel : se préparer un café, aller prendre une pause
  • sans trop d’alcool

Ça va pas être simple, ni reposant.

La bonne nouvelle, c’est que les régimes sans FODMAP, eh bien on en parle partout ! Il y a peut-être même des communautés entières, qui sait ? Je ne suis pas seul !

La suite, ça va donc être de me motiver et me préparer pour une durée la plus longue possible, à suivre un régime particulier : prévoir des menus, faire des courses en conséquence, (oser) refuser tel ou tel type de bouffe, de boisson.

Finalement, je suis revenu point de départ, et pour autant tout a changé. Je suis sûr que c’est l’alimentation qui est la cause de mes troubles. Un médecin m’a dit vers quelle direction aller, et même si j’ai l’impression d’être un peu mis à la porte, ce n’est pas rien. J’ai commencé à écrire cette série d’articles, et j’en parle plus facilement autour de moi.

Alors je pars assez confiant. Je prends quelques jours ou semaines de repos psychologique, avant de m’atteler à mon bide de nouveau. Et j’ai eu une idée de génie en rédigeant ces lignes (comme quoi, ce blog a du bon) : et si j’allais consulter un·e nutritionniste ? Je serais de nouveau accompagné, et psychologiquement je devrais des comptes à une personne tierce. Ce serait plus facile à gérer, sans une auto-discipline de fer !

Alors dans le prochain épisode, qui sortira quand il sortira, il y aura peut-être un·e nouveau·elle protagoniste !